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histoire de la gendarmerie de l'Allier

gendarmerie de l'Allier à travers les âges

été 1944 en quelques faits

Par décision du 9 septembre 1944, la dissolution de la Garde personnelle du chef de l'état, créé par arrêté du19 août 1942, est prononcée.  Dés le débarquement du 6 juin, une vingtaine de gradés et gendarmes ont rejoint individuellement les FFI.  le gros de l'effectif passera au maquis après le 20 août, date du départ du Maréchal Pétain.    Jusqu'au 13 septembre les effectifs participent à des opérations.   Le 15, le peloton motocycliste reçoit l'ordre de rejoindre Paris.    Jusqu'au 8 novembre, les gardes sont rassemblés à la caserne d'Orvilliers et au concours hippique.   Ils rejoindront leurs nouvelles unités sous les insignes de la gendarmerie départementale.   L'accueil dans les nouvelles unités n'est pas toujours très chaleureux.  

Quand à la Musique de la Garde personnelle, elle retourne à Paris est redevient la Musique de la Garde Républicaine de Paris.     En 4 ans,  elle a donné plus de 200 concerts à Vichy avec une diffusion par la Radio-Nationale.  

A partir du 31 août 1944, le groupement Daucourt, composé de 4 escadrons du 4è régiment de Riom participe aux opérations militaires dans la région de Lyon, En Alsace et en Allemagne où il termine sa campagne le 8 mai 1945.

Le 2è régiment basé à Vichy participe à la libération de l'Allier. 

Le 31 mars 1947, le Lieutenant FRUMIN de la Garde Personnelle du chef de l'état reçoit, à titre posthume,  la médaille de la résistance pour ses actions de renseignements auprès du réseau Alliance de Marie-Madeleine Fourcade. Sous le pseudonyme de V 132 et de Corsaire,  il travaille au profit du Colonel Kauffman.    Suite à une trahison le réseau Alliance est démantelé par la Gestapo.   FRUMIN est arrêté. Détenu à Vichy, puis à Fresnes, il est déporté.    Sa mission consistait à "faire" les corbeilles à papier ministérielle et aussi les tiroirs, pour découvrir les intentions du gouvernement de Vichy en matière de collaboration.    

Détenu à la forteresse de Rastadt, il a été exécuté par les nazis le 24 novembre 1944, près de Blitters-darf et jeté dans le Rhin.  

 Le garde Jean-Michel LE GUILLOU du 4e escadron - 4e régiment de Montluçon, abandonne son poste le 6 juin 1944 pour rallier le maquis du camp du 14 juillet dans la forêt de Tronçais.  On lui confie le commandement d'une section, avec laquelle, pendant deux mois  il participe dans l'Allier à des opérations de harcèlement contre les allemands.  Le 20 août, sa section combat pour la libération de Montluçon.  Le 21 au cours d'un accrochage , une balle l'atteint à la tête. Transporté à l'hôpital local, il décède le 31 août 1944.  Il avait 29 ans. 

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